Pour une UEMSS sans oppressions ni discriminations
Nos collectifs militants portent des principes de justice sociale et écologique, de solidarité et d’égalité. Pourtant, ils sont traversés par les mêmes rapports de domination que ceux que l’on retrouve dans la société. Racisme, validisme, hétérosexisme, transphobie, grossophobie, classisme se manifestent sous forme de discriminations structurelles et systémiques, d’exclusions et de situations de violence sociale, verbale, physique et sexuelle.
Pas de justice sociale sans lutte contre les oppressions dans nos propres rangs
Refuser de les voir ou de les nommer, c’est les laisser se perpétuer.
Nous affirmons que la lutte contre les oppressions structurelles n’est pas secondaire, accessoire ou “à régler plus tard”. Elle est centrale. Elle est politique. Et elle doit être portée, avec force et cohérence, dans nos propres espaces de lutte. Il ne suffit pas de dénoncer les systèmes d’oppression dans la société ; nous devons aussi les combattre là où nous construisons nos alternatives. Sans cela, nos luttes perdent leur sens, leur force et leur légitimité.
C’est pour cette raison que nous avons rédigé un manifeste anti-oppressions. Parce que nous ne voulons plus que nos luttes soient le terrain de nouvelles exclusions. Parce que nous refusons de sacrifier certaines voix, certaines existences, au nom de l’unité ou de l’efficacité militante. Parce que nous savons que nos combats seront d’autant plus puissants qu’ils seront cohérents, exigeants, ancrés dans la justice jusque dans nos pratiques quotidiennes.
Ce manifeste n’est pas une fin en soi. C’est un outil. Un appel à la responsabilité collective. Une invitation à faire de nos lieux militants des espaces de transformation réelle – et pas seulement de revendication.
Porter les luttes contre les oppressions, c’est un choix politique radical. C’est une condition de toute stratégie d’émancipation.
Pas de justice sociale sans lutte contre les oppressions dans nos propres rangs
Refuser de les voir ou de les nommer, c’est les laisser se perpétuer. Nous affirmons que la lutte contre les oppressions structurelles n’est pas secondaire, accessoire ou “à régler plus tard”. Elle est centrale. Elle est politique. Et elle doit être portée, avec force et cohérence, dans nos propres espaces de lutte. Il ne suffit pas de dénoncer les systèmes d’oppression dans la société ; nous devons aussi les combattre là où nous construisons nos alternatives. Sans cela, nos luttes perdent de leur sens, de leur force et de leur légitimité.
C’est pour cette raison que nous avons rédigé un manifeste anti-oppressions. Parce que nous ne voulons plus que nos luttes soient le terrain de nouvelles exclusions. Parce que nous refusons de sacrifier certaines voix, certaines existences, au nom de l’unité ou de l’efficacité militante. Parce que nous savons que nos combats seront d’autant plus puissants qu’ils seront cohérents.
Ce manifeste n’est pas une fin en soi. C’est un outil. Un appel à la responsabilité collective. Une invitation à faire de nos lieux militants des espaces de transformation réelle – et pas seulement de revendication.
Porter les luttes contre les oppressions, c’est un choix politique radical. C’est une condition de toute stratégie d’émancipation.
Campus Peixotto (Talence) - Août 2025