Au programme
Retrouvez ici toutes les informations concernant le programme de l’Université d’Été des Mouvements Sociaux et des Solidarités.
jeudi 24 août
9h30 à 11h45
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L’extrême droite : la comprendre pour mieux la combattre
jeudi 24 août – 9h30 à 11h45 Amphi Gutenberg
Durant cet atelier participatif nous essaierons de définir l’extrême droite en France dans ses formes diverses afin de mieux appréhender le danger qu’elle représente pour le mouvement social. L’objectif est de repartir armé théoriquement et pratiquement pour répondre à cette menace.
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Institutions et reconnaissance démocratique des communs
jeudi 24 août – 9h30 à 11h45 Salle I148
La dimension politique des communs environnementaux, espaces de lutte et d’émancipation, est en plein développement, mais se heurte à des institutions censées préserver les biens communs éloignées des citoyen·nes et d’usages équitables. Faire émerger les formes démocratiques nouvelles des communs ? Articuler cette reconnaissance aux institutions représentatives ?
9h30 à 16h00
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Éducation populaire et démocratie
jeudi 24 août – 9h30 à 16h00 Salle R47
Ce module vous proposera d’aller à la rencontre des acteur·rices de la société civile pour échanger sur différentes pratiques d’éducation populaire notamment la place de l’art dans les luttes citoyennes pour la démocratie. Nous essayerons de déconstruire les représentations du monde qui peuvent s’immiscer dans nos pratiques militantes.
13h45 à 16h00
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Montée des populismes en Tunisie et dans le monde : analyse et perspectives
jeudi 24 août – 13h45 à 16h00 Amphi Gutenberg
Les figures populistes prennent le pouvoir dans plusieurs pays du monde, de l’Inde jusqu’aux États-Unis, en passant par la Tunisie. Dans cet atelier nous essayerons d’analyser les liens existants entre populisme et autoritarisme à travers la comparaison des contextes de trois pays différents.
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Libertés associatives : nommer les entraves et comment se défendre
jeudi 24 août – 13h45 à 16h00 Salle R80
Les associations se trouvent de plus en plus entravées dans leurs capacités d’action. Cet atelier a pour objectif de revenir sur ce que sont les libertés associatives, de croiser les expériences d’entraves et de présenter les outils et stratégies pour faire face aux attaques.
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Lutter contre la criminalisation des sans-logis, des locataires, des squatteur·euses et des militant·es en France et en Europe
jeudi 24 août – 13h45 à 16h00 Salle 1.140
La récente loi Kasbarian-Bergé est venue compléter l’arsenal législatif mis en place contre les sans-logis, mal logés, squatteurs, locataires, habitants de logements mobiles et militant-e-s du droit au logement, tandis que l’opération Wambushu à Mayotte et des mesures repressives après la révolte des quartiers préparent un nouveau durcissement . . Face à cela, comment s’organiser et lutter pour notre droit au logement ?
vendredi 25 août
9h30 à 11h45
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Pour le droit de vote aux élections locales pour tou·tes les résident·es en France et en Europe
vendredi 25 août – 9h30 à 11h45 Salle R39
L’atelier présentera l’ensemble des initiatives, en France et en Europe, pour le droit de vote des étrangers aux élections locales à l’occasion du 40e anniversaire de la marche pour l’égalité et contre le racisme, du 30e anniversaire du traité de Maastricht et à la veille des élections européennes. Un point sera fait sur le travail du collectif J’y suis, J’y vote et sur le statut de la citoyenneté européenne.
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Solidaires des résistances populaires aux régimes autocratiques au Moyen-Orient, les cas de la Syrie et de l’Iran
vendredi 25 août – 9h30 à 11h45 Salle R80
Quelles perspectives pour les mouvements populaires régionaux malgré les défaites des "printemps arabes" ? En Syrie persistent des résistances malgré le processus de réhabilitation du régime. En Iran, la remise en question du régime par le mouvement “Femmes, vie, liberté” et les travailleur·euses se poursuit.
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Des coups d’état en Uruguay et au Chili, au sort actuel des prisonniers politiques en Amérique latine et dans la Caraïbe
vendredi 25 août – 9h30 à 11h45 Salle I147
À l’occasion du cinquantenaire des coups d’État en Uruguay et au Chili, nous souhaitons revenir sur cette période de résistance et d’espoir, face à des régimes d’extrême droite. Nous explorerons les moyens pour mettre en place une campagne pour la libération des prisonniers politiques en Amérique latine et dans les Caraïbes afin de soutenir leur cause.
9h30 à 16h00
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Savoirs & Démocraties : déserter, bifurquer, résister pour le bien commun
vendredi 25 août – 9h30 à 16h00 Salle 1.139
Les sciences, comme les autres modes de production de savoirs, doivent se mettre au service du bien commun et sortir de l’hécatombe néolibérale. Ce module permettra le partage d’initiatives individuelles et collectives pour rendre aux démocraties sociales et écologiques les savoirs qu’elles méritent.
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De la maternelle à l’université... Résistances et alternatives pour l’émancipation et la démocratisation scolaire
vendredi 25 août – 9h30 à 16h00 Salle 1.141
Face aux attaques politiques régressives qui ont dégradé le service public d’éducation de la maternelle à l’université, en augmentant le caractère ségrégatif, faisons le point sur les résistances et les alternatives à même de faire de l’école et de l’université un espace démocratique et émancipateur.
samedi 26 août
9h30 à 11h45
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Les classes sociales aujourd’hui : réalités sociologiques et enjeux politiques
samedi 26 août – 9h30 à 11h45 Salle R78
La représentation politique des classes populaires est un enjeu majeur, dans le champ politique, le syndicalisme et pour les mouvements sociaux. Mais qu’entend-on par classes populaires aujourd’hui ? De quelles autres classes se différencient-elles ? À quelles classes s’opposent-elles ? Que représente la bourgeoisie aujourd’hui ?
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Comment répondre à la criminalisation des mouvements sociaux et des actions politiques quand on est un média indépendant ?
samedi 26 août – 9h30 à 11h45 Salle 1.140
Les différentes formes de résistance politique, citoyenne, sociale sont criminalisées. Basta !, Politis et Radio Parleur vous expliquent comment leurs rédactions travaillent, quels outils elles déploient, quels freins elles rencontrent pour chroniquer ce sujet marqueur de la santé (très dégradée) de notre démocratie.
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Où sont passée·s les prolos ? Échanges d’expériences autour de la parité sociale en politique et dans nos mouvements
samedi 26 août – 9h30 à 11h45 Salle I145
Où sont les prolos ? Seul·es 5% des député·es viennent de classes populaires. Nous sommes nombreux·ses à contester cette situation. Depuis nos propres expériences et d’enquêtes, nous proposons d’imaginer comment construire une « parité sociale » en politique, en commençant par nos propres mouvements.
9h30 à 16h00
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Nous sommes la terre qui se défend !
samedi 26 août – 9h30 à 16h00 Salle R47
Face à un système de production uniforme et destructeur, les luttes en France pour défendre les communs et le vivant s’intensifient. À l’échelle internationale, comment réagit-on face à l’accaparement des terres ? Nous articulerons ces luttes locales avec celles menées en Amérique latine et en Afrique.
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Rêvons nos retraites ! Bilan du mouvement 2023, perspectives et contre-propositions pour un mouvement social enfin victorieux
samedi 26 août – 9h30 à 16h00 Salle I156
Un premier atelier fera le bilan d’étape du mouvement social pour mieux envisager les pistes pour faire abroger la réforme dans le contexte institutionnel franco-européen. Le second discutera de propositions politiques alternatives : retraite inconditionnelle à montant unique, retraite universelle, généralisation du droit au salaire…
13h45 à 16h00
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Face aux menaces de l’extrême droite, quelles ripostes associatives et syndicales ?
samedi 26 août – 13h45 à 16h00 Salle 1.127
Accueil des personnes exilées, luttes contre les discriminations, anti-racisme, défense des droits des personnes musulmanes, des femmes, des personnes LGBTQI+, syndicalistes, étudiant·es, nombreux sont les militants et associations confrontés aux violences de l’extrême droite, attisées par des campagnes médiatiques et les propos d’élu·es ou de ministres…
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Autoritaire et nationalpopuliste : le vrai visage de l’Inde de Narendra Modi
samedi 26 août – 13h45 à 16h00 Salle 1.144
La victoire électorale des nationalistes hindous en 2014, avec leur leader Narendra Modi, a fait entrer l’Inde dans une ère où les dérives autoritaires se sont multipliées. Politiques, universitaires, ONG, militant·es pour un autre monde ont été enjoint·es de faire profil bas. Les membres des minorités religieuses ont été relégués au rang de citoyen·nes de seconde zone. Analyses des conséquences de la montée de ce populisme national d’extrême droite.
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S’approprier ses droits face à la police par le jeu
samedi 26 août – 13h45 à 16h00 Salle I145
Connaître ses droits face à la police permet au citoyen·ne/militant·e de savoir quand il se place dans l’illégalité ou ce qu’il peut demander légalement (par exemple : droit à un·e avocat·e en garde à vue). L’idée de cet atelier est de se former par le jeu et de réfléchir sur la discordance avec la pratique.
dimanche 27 août
9h30 à 11h45
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Autogestion. Expériences passées et graines d’avenir
dimanche 27 août – 9h30 à 11h45 Salle R39
50 ans après Lip, l’autogestion est-elle une idée d’avenir ? Où opère-t-elle aujourd’hui ? Comment envisager les débats et expériences passées sur l’autogestion, et que nous disent-ils de notre présent, des perspectives autogestionnaires aujourd’hui, et de leurs limites ?
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Un monde sans eau = un monde sans démocratie ?
dimanche 27 août – 9h30 à 11h45 Salle I156
Lutte contre les méga-bassines à Sainte-Soline, réforme de la Constitution et nationalisation au Chili ou encore dette hydrique entre le Mexique et les États-Unis, tous ces conflits questionnent nos rapports à l’eau et à la démocratie. Ce temps d’éducation populaire vous permettra d’agir sur ces sujets !
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Assemblées sur les suites des soulevements de la terre et du combat contre les megabassines
dimanche 27 août – 9h30 à 11h45 Amphi Gilles de Gennes
Le 21 juin dernier, la dissolution du collectif Les Soulèvements de la Terre a été actée par décret en Conseil des ministres. Si des actions de recours en justice ont été lancées, la violence des moyens utilisés aujourd’hui par le gouvernement contre le militantisme écologique nous pousse à faire le bilans des mois écoulés et à appréhender l’après.