Autoritarisme, racisme et criminalisation de la solidarité dans le Maghreb : le cas tunisien au cœur d’une dérive régionale
Cette activité vise à documenter, analyser et dénoncer l’autoritarisme, le racisme institutionnel et la criminalisation de la solidarité en Tunisie et au Maghreb, et à proposer des stratégies de résistance communes entre les acteurs et actrices des deux rives.
Depuis le coup d’État du 25 juillet 2021, la Tunisie est entrée dans une phase de régression autoritaire marquée par le démantèlement des institutions démocratiques issues de la révolution de 2011. Cette fermeture brutale de l’espace démocratique s’accompagne d’une crise économique et sociale profonde, mais aussi d’une répression croissante des voix critiques, des organisations de la société civile et des acteur·rices engagé·es dans la défense des droits humains.
Ce contexte est marqué d’une criminalisation systématique de la solidarité : plusieurs militant·es, avocat·es, journalistes, et bénévoles associatifs ont été poursuivi·es, emprisonné·es ou harcelé·es pour avoir porté assistance à des personnes migrantes.
Cette dynamique de répression ciblée dépasse aujourd’hui les frontières tunisiennes et tend à s’étendre au Maroc et en Algérie, où des signaux similaires de restriction des libertés et de répression de la solidarité sont observés.
Porteurs d'activités
- Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
- Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
- Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)
- Migreurop
- REF – Réseau Euromed France
Intervenant⋅e⋅s
Noms à confirmer.
Objectifs
- échanges de savoir-faire et d’expériences
- convergence et construction d’initiatives communes
Précisions sur les méthodes utilisées
Débat.