Quand la Terre devient un actif : lutter contre la financiarisation du vivant

Quand les logiques spéculatives des marchés financiers de l’économie libérale s’attaquent au vivant, pour raison "écologique" il est temps de réagir. En nous appuyant sur des exemples régionaux, nous élaborerons des stratégies de riposte au terricide en cours, notamment contre les dettes illégitimes.

Forêts transformées en bio-kérosène, rivières monétisées, biodiversité évaluée en services écosystémiques, économie décarbonée : dans un monde façonné par le capitalisme néolibéral, la vie, la nature, et le climat deviennent des marchandises. Derrière les discours sur la « finance verte », c’est un projet politique qui avance : intégrer chaque élément du vivant dans les logiques spéculatives des marchés financiers et de l’économie néolibérale.

Basé sur les exemples des résistances en Aquitaine, cet atelier propose de décrypter les mécanismes de la financiarisation de la nature – des marchés carbone, de la compensation écologique, des mécanismes de la dette, post et néo-coloniale, l’extractivisme, les dettes illégitimes, tout en interrogeant les nouveaux rôles des multinationales, des fonds d’investissement, et des institutions internationales, notamment l’UE. Il proposera un retour sur les stratégies de résistances, ici, des alternatives, ailleurs, et les solidarités indispensables.