Engager les collectivités en faveur d'une alimentation juste et durable
Les collectivités territoriales ont un rôle majeur à jouer pour transformer durablement nos modes de production et de consommation. La restauration collective représente 17 % des soutiens publics au système alimentaire. Comment en faire un levier pour soutenir et rendre accessible une alimentation saine, équitable et durable ?
Avec sa campagne en faveur d’un chocolat équitable dans nos communes, Artisans du Monde veut illustrer le fonctionnement du commerce international au travers d’un bien de consommation courante, marqué par une histoire coloniale : plaisir gourmand ici, mais coûts socio-environnementaux massifs là-bas (pauvreté, exploitation des enfants, déforestation…).
Face aux crises climatiques et sociales, les engagements des collectivités (loi EGAlim, achats publics durables) montrent qu’il est possible de “penser global et agir local” en proposant des alternatives justes et durables dans les territoires.
Porteurs d'activités
- Bio Consom’acteurs
- Commerce équitable France
- Fédération Artisans du Monde
Intervenant⋅e⋅s
- Aude Lorion, fédération Artisans du Monde ;
- Julie Lequin, Commerce équitable France ;
- Julien Lucy, Bio Consom’acteurs ;
- Stéphane Comar, SCOP Ethiquable ;
- Élu-e ou agent de la ville de Bordeaux.
Objectifs
- échanges de savoir-faire et d’expériences
- convergence et construction d’initiatives communes
Précisions sur les méthodes utilisées
Option 1 : un débat mouvant autour d’une phrase clivante. Nous inviterons les participant·es et les intervenant·es à se positionner dans l’espace selon 2 axes principaux (abscisse et ordonnée) : capable/pas capable, d’accord/pas d’accord. Cela permettra d’identifier les leviers et les freins (budget, offre…) pour intégrer des produits bio et équitables en restauration collective en fonction des positions de chacun·e. Nous inviterons ensuite les intervenant·es à aller plus loin dans la réflexion en fonction des préoccupations du public ressorties pendant le débat.
Option 2 : une conférence inversée. Elle commencerait par 5 min de présentation des intervenant·es, puis les participant·es, regroupé·es par binôme et trinôme, dressent une liste de questions à poser à chaque intervenant·e. Les participant·es dirigent la conférence en posant leurs propres questions